dimanche 14 avril 2013

Dwarka et Palitana, villes de pèlerinage du Gujarat et Mumbai, dernière ville de notre périple

Dwarka

Dwarka est l'une des villes saintes de l'Inde et depuis toujours, un centre important de pèlerinage. On y vient de partout pour honorer Krishna.. On y trouve plusieurs temples, dont le plus célèbre est le Dwarakadhish. Son corps principal est constitué de cinq étages soutenus par 60 colonnes sculptées.


Lors de notre passage, les habitants de la ville célèbrent le festival de la holi. Ils circulent avec des pigments de couleurs qu'ils se jettent l'un à l'autre, en se souhaitant: happy holi !!! Les pigments ont une signification bien précise : le vert pour l'harmonie, l'orange pour l'optimisme, le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l'amour.

 

Joël n'échappe pas à cette coutume, il se fait barbouiller le visage de rouge.

 









Après, tout le monde va se laver dans la mer.


Nous prenons un petit bateau, que le capitaine charge au maximum, pour visiter un temple sur l'île de Beyt. Il ne faudrait pas que la mer soit trop houleuse...

 









Nous faisons un arrêt à Jamnagar, où nous visitons un temple Jaïn, richement décoré.

 


  








Palitana

C'est un des haut-lieux de pèlerinage du jaïnisme, avec ses 863 temples édifiés en haut d'une colline et accessibles par un escalier aux 3,000 marches. Ceux qui ne se sentent pas la force de les monter se font porter.

 









Au sommet, nous visitons plusieurs de ces magnifiques temples.

 


 

Les pèlerins font la file pour se présenter devant leur dieu, revêtus d'un vêtement qui nous fait penser aux toges romaines.

 









Nous avons beaucoup apprécié notre séjour d'une douzaine de jours dans le Gujarat. Nous repartons maintenant vers Diu où nous terminerons notre séjour. Même si nous prenons les autobus du gouvernement, ceux-ci ne satisferaient sûrement pas les inspections de sécurité de nos pays.

 




À Diu, nous passons notre temps à la détente en bordure de mer, Joël sculptant des branches pour la réalisation d'un petit temple éphémère, et moi en lisant.

 


 
Mumbai

Nous prenons un avion de Diu à Mumbai, ce qui nous évite un voyage de 22 heures en autobus. Nous sommes à Mumbai pour la courte durée de deux jours, ce qui nous permet tout de même de visiter une petite partie de la capitale économique de l'Inde.

L`hôtel Taj Palace et la Porte de l'Inde et de la Mer


 

Nous marchons dans la ville et admirons des édifices d'influence britannique. Remarquez également un autobus à deux étages comme ceux de Londres.

 


 

Ce lever de soleil sur une marina de Mumbai, pris de notre chambre d'hôtel, marque la fin de notre voyage en Inde. Nous y avons vécu de belles aventures, rencontré des personnes attachantes et en garderons un souvenir inoubliable.


Nous quittons notre hôtel à minuit pour prendre notre avion vers Doha, au Quatar et ensuite Paris.

mardi 26 mars 2013

Deux premières étapes dans l’état du Gujarat, Junagadh et Porbandar

Junagadh

Ce qui nous amène à Junagadh est l’ascension des 10,000 marches qui nous mène au sommet du Ginar Hill, haut lieu de pèlerinage Jaïn et Hindou. Afin de profiter de la fraicheur du matin, à 6 hres 30, nous entreprenons, en compagnie de nombreux pèlerins, cette longue marche qui nous donne à voir de jolis panoramas. 

 

Pour ceux qui ont des problèmes physiques, de nombreux porteurs sont à leur disposition pour les amener au sommet assis sur un siège suspendu à une barre de bambou appelé dholi.

 

À mi-chemin, se trouvent  de magnifiques temples Jains, un ensemble de coupoles ornés de mosaïques, dont le plus ancien daterait du XII ème siècle. Cette religion date du 6 ième siècle avant Jésus-Christ, fondée par un contemporain du Bouddha, en réaction au système de castes et aux rites de l’Hindouisme. La principale idéologie est la non-violence envers toute créature vivante. Les plus dévots vont jusqu’à balayer sur leur chemin toute créature vivante qu’ils risqueraient d’écraser et portent un morceau de tissu sur la bouche pour éviter d’inhaler des insectes ou de contaminer l’effigie de leurs dieux.

 

Nous avons l’occasion de fraterniser et de nous encourager au moyen  de sourires, ne connaissant pas la langue,  avec plusieurs sympathiques pèlerins.

 


 

Sur le chemin, nous passons devant des niches abritant des représentations de divinités hindoues plutôt insolites pour nous.

 


 

À l’approche du sommet, nous croisons un groupe de pèlerins redescendant de la montagne, nous exprimant  leur joie d’avoir atteint leur but  en chantant et dansant.

 

Les 10,000 marches aboutissent directement à l’intérieur d’un modeste sanctuaire, habité par un gourou, installé sur un fauteuil à proximité d’une statue à plusieurs têtes au pied duquel se trouve un amoncellement de roupies. Ce gourou représente pour certains une sorte de dieu vivant, qui aurait la faculté de sortir de son corps pour se déplacer. Les photos sont interdites, mais après une petite obole, le gourou nous permet exceptionnellement de le photographier. 

 


 

Dans cette ville, nous admirons un imposant mausolée, considéré comme l’un des plus beaux exemples d’architecture indo-islamique du Gujarat. Encore plus ornementé, le maqbara voisin comporte de merveilleux minarets, entourés chacun d’un escalier en colimaçon. Malheureusement, ces édifices ne sont pas entretenus et commencent sérieusement à s’abimer.

 


 

Nous visitons les ruines d’un fort qui aurait été bâti en 319 av. J.-C. À l’intérieur du fort, des grottes bouddhiques ont été creusées sur trois niveaux ; la salle principale renferme des piliers aux sculptures érodées.

 
Nous descendons dans deux puits appelés baolis, un construit entre les parois inclinées d’une grotte et l’autre, très profond, est desservi par un escalier taillé dans la roche.

 


Porbandar

Nous poursuivons la visite du Gujarat en nous arrêtant à la ville portuaire de Porbandar, aussi animée par son trafic chaotique comme bien d'autres villes indiennes.


Cette ville a vu naître le Mahatma Gandhi. Un sanctuaire, englobant la maison de son enfance, a été construit en son honneur, peu de temps après sa mort, en 1948. Il vécut dans cette maison jusqu’à l’âge de six ans. Elle comporte 22 pièces réparties sur trois étages, vieille de 220 ans. 

 


 
 

Nous ne pouvons nous baigner dans la merd'Oman, terriblement polluée et servant par endroits de décharge publique. La plage est utilisée par davantage de vaches que d’humains.

 



Nous déambulons dans les ruelles de la ville et rencontrons divers artisans, tel un tourneur sur bois, divers vendeurs, de lait, de lassi ( yaourt fouetté),  de charbon, de légumes, d’articles ménagers, ainsi qu'un jeune sikh vendeur de cadenas, etc…

 


 


 

 

Quelques gujaratis portent encore des habits traditionnels très originaux.

 

Nous nous rendons au port  et sommes impressionnés par le nombre de bateaux de pêche, on nous en signale 2,000 petits et 5,000 gros.

 

Nous montons à bord d’un immense bateau de bois, toujours en construction, qui nous permet une très bonne vue de cette multitude de bateaux aux drapeaux très colorés. On se demande combien d'arbres furent abattues dans les forêts humides malaisiennes pour le réaliser.

 



Nous avons rencontré dans cette ville un accueil très chaleureux. La rareté des touristes étrangers constitue pour nous un atout et les habitants bavardent souvent avec nous sans arrière-pensée mercantile, tellement fréquent dans d’autres états. Un jeune vendeur de chai (thé au lait) insiste pour nous offrir à plusieurs reprises gratuitement son thé.

 


 

Dans notre prochain message, nous vous présenterons la suite de notre visite du Gujarat, sous une chaleur écrasante.